Les règles à suivre pour sécuriser un immeuble

Sécuriser un immeuble est primordial pour garantir la sécurité des habitants. De plus, un immeuble sécurisé fait augmenter la valeur des lots qui s’y trouvent. Il faut aussi savoir que toute mise en place d’installation, décision de travaux ou bien de rénovation doit être votée en Assemblée Générale par le conseil syndical de copropriété.

Informer les habitants

Un des premiers déterminants de la sécurité des habitants dans un immeuble, c’est l’information. Ils doivent connaître les règles de sécurité et la marche à suivre en cas d’incident.

Les consignes de sécurité

Dans tous les immeubles doit figurer un plan d’évacuation et ce à chaque étage. Il est essentiel qu’apparaisse également la liste des consignes de sécurité et qu’elle soit fournie à chaque nouvel habitant à son arrivée dans la résidence. Ils doivent aussi être informés quant la présence d’extincteurs et où ils se trouvent. Pour les immeubles hauts de 50m ou plus, leur présence est obligatoire, sinon, elle ne peut être que fortement recommandée.

Une liste de numéros utiles

Elle doit également pouvoir être accessible à tous les habitants en cas d’urgence. Elle peut être affichée dans le hall d’entrée et également distribuée aux occupants.

Un système d’information commun

Il existe désormais des systèmes connectés qu’il est possible de faire installer au sein d’un immeuble, qui permettent l’envoi de notifications, de notices informatives, de news aux habitants par mail ou via une application. Ils facilitent la communication au sein de la copropriété, donnent accès aux numéros utiles ou d’urgences, et informent sur les démarches relatives au déménagement par exemple, comme le présente ce lien.

Sécuriser l’accès à l’immeuble

Il est essentiel de ne pas laisser quiconque pénétrer dans son immeuble. Il faut donc en sécuriser l’accès. Ces mesures doivent prendre en compte l’éventuelle présence de professionnels dans l’immeuble (cabinet d’avocat, cabinet médical, professions libérales, etc), elles ne doivent pas les empêcher de pratiquer leur activité. D’autre part, ces dispositif doivent être accessibles pour tout le monde : entre 90cm et 1,3m de hauteur, pour les personnes en fauteuil roulant.

Voici quelques exemples :

  • Le clavier à code,
  • Le badge électronique,
  • Le vidéophone : son usage est cependant très réglementé, surtout s’il donne sur la rue. Une demande pour son installation doit être déposée auprès de la préfecture et requiert également l’autorisation de la CNIL.
  • Interphone : c’est la solution la plus répandue et  une solution idéale pour les immeubles hébergeant des locaux professionnels.
  • Dans chaque logement privatif, installer des appareils domotiques permet de renforcer la sécurité, à la charge de l’occupant. Cela peut être une alarme, un système de vidéosurveillance, etc. Certains opérateurs internet proposent dans leurs abonnements des formules comprenant la domotique. C’est parfois l’occasion de changer de box. Plus de précision en cliquant ici.

Sécuriser les installations de l’immeuble

Enfin, il est essentiel que les installations présentes dans la copropriété soient aux normes et permettent une utilisation en toute sécurité.

  • L’ascenseur : il doit être aux normes, révisé et entretenu de manière régulière. Il peut aussi être préférable de le faire remplacer s’il est trop ancien.
  • L’installation d’électricité et de gaz : les fuites de gaz sont une réalité et dans certains immeubles anciens, les installations peuvent être dangereuses. Elles doivent être régulièrement contrôlées et remplacées si besoin.

Il en va de même pour l’installation électrique et le compteur d’électricité. Pour le faire remplacer, il suffit de contacter Enedis (ex ERDF). En cas d’urgence électricité, les numéros à contacter sont disponibles sur cette page.

  • Les détecteurs de fumée sont obligatoires dans les parties privatives des immeubles.
  • Les détecteurs de fumée sont strictement interdits dans les parties communes. En effet, le premier réflexe de l’habitant qui entend sonner le détecteur de fumée sera de se précipiter dans la cage d’escalier pour sortir. Hors, c’est de là que provient l’incendie.
  • Le système de désenfumage : ou exutoire de fumée, il est obligatoire dans les cages d’escalier.
  • L’encloisonnement de la cage d’escalier et les portes coupe-feu. Dans les immeubles anciens il est quasiment impossible de mettre en place ces systèmes étant donnée leur configuration. L’encloisonnement consiste à séparer la cage d’escalier de l’étage où se trouve l’accès aux logements par une porte, limitant la propagation en cas d’incendie.

Quant aux portes coupe-feu, elles doivent être placées des escaliers allant de sous-sol au reste de la résidence et au niveau du local à ordures.

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